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Une vie de maman derrière la vie de bijoutière

Derrière Martel & Enclume se cache une jeune femme comblée d’une merveilleuse petite famille.


Et oui, vous l’aurez compris, voici un article un peu plus personnel qui vous ouvrira virtuellement les portes de chez moi!


Accompagnée d’un amoureux merveilleux depuis plus de 6 ans, je suis depuis novembre 2017, l’heureuse maman d’un p’tit Youpiouf de 8 mois, Eliott. Ce monstre blondinet et baveux me comble d’un bonheur que je n’aurais pas soupçonné, et emplit mon quotidien et ma vie de sens, celui que je cherchais sans vraiment le savoir.

Et ce jeune crapaud, comme je le disais, me comble de joie. ET DE FATIGUE.


Ben oui, les enfants, c’est fatiguant, et les premiers mois sont toujours très éprouvants physiquement et psychologiquement. Si beaucoup de personnes ne parlent que de la magie d’être parents, (et encore, je zappe les clichés atroces sur la grossesse parfaite et épanouissante qui sont sévèrement remis en cause quand ça nous tombe sur le coin du rab!) du bonheur incroyable qu’il prodigue et de l’épanouissement qui en découle, rares sont ceux qui osent admettre que oui, malgré tout ça, être parent: c’est sa race difficile. Surtout la première fois, quand on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. La fatigue déjà est incommensurable. L’on est submergé par un rythme de vie complétement nouveau, absolument inconnu, et irrémédiablement déroutant.


Concilier la maternité avec un métier, c’est chaud.


Déjà, et c’est catastrophique, ce sont rarement les femmes qui reprennent leur activité. La plupart du temps, c’est encore et archaïquement à elles de s’occuper du microbe, pendant que Môsieur travaille. Le système actuel ne nous laisse de toutes façons pas vraiment le choix puisque ces messieurs n’ont droit qu’à 11 jours de congé paternité pour rencontrer leur(s) enfant(s), et soutenir ces dames quelque peu affaiblies par cet exercice tout particulier qu’est l’accouchement. Et encore, je n’ose pas parler de la complexité calamiteuse des naissances ou adoptions parmi les couples qui ne serait pas hétéro-cisgenres. Bref, du bonheur. Du coup je disais, concilier sa vie de jeune parent et son activité n’est pas une sinécure (c’est pas faux). De mon côté, la situation est particulière puisque c’est maman qui bosse et papa qui s’occupe du petit à plein temps.




Ma situation toute particulière d’artisane auto-entrepreuneuse me permet de travailler chez moi, une chance inouïe et à l’image des choix que j’ai pu faire dans ma vie. Être à son compte, c’est pas facile tous les jours. Il s’agit d’un choix très fort, qui implique un taux horaire considérable, largement au dessus de celui d’un salarié. Je travaille plus de 10h par jour, et n’ai pas pris de vraies vacances ( c’est à dire plus d’un week-end loin de l’atelier!) depuis 5 ans, je n’ai pas de jours de repos, et je bénéficie d’un régime pas très très sympa pour les petiots comme moi, j’ai nommé le RSI. Mais au delà de ça, il faut aussi savoir que je n’ai du coup pas de barrières physiques qui séparent ces deux pans de ma vie. Mon atelier est dans ma maison, la porte est ouverte. Cela a un avantage considérable: Je vois mon fils grandir. Je suis témoin et actrice de tous ses progrès au quotidien, je participe à son éveil et à ses découvertes, et je suis exactement la maman que je voulais être.

Bon, évidemment, il y a un revers de la médaille: déconcentration, débordement de la maman chez la bijoutière et de la bijoutière chez la maman. Je n’ai pas d’écluses me permettant de faire la transition de l’un à l’autre et tout est mélangé. C’est un exercice assez délicat, et franchement difficile, qui explique que je dois parfois m’éclipser d’une discussion avec mes clients pour aller nourrir le petit, préparer son miam ( parce que évidemment je me complique volontairement la tâche en faisant tout ses plats maison, sinon c’est pas drôle!), ou que j’abandonne soudainement mon atelier pour deux jours pour telle ou telle situation d’urgence.

Pas facile, mais pas impossible!





J’ai la chance de m’être entourée d’une communauté bienveillante, et le ton léger et simple que j’utilise pour mon activité me rapproche des personnes que sont mes clients. Car eux aussi ont une vie, une histoire, un parcours semé d’embuches et de joie, de drames et de bonheurs. Je ne suis pas une multinationale. Mon travail est sérieux et j’y mets tout mon cœur, mais je ne prétend pas être ce que je ne suis pas!



Oui oui, comme vous pouvez le voir, mes clients sont juste incroyables. J’en ai même fait des amis pour certains dont les rencontres ensoleillent ma p’tite vie!

Bref, voilà donc ce qui n’est pas raconté sur les réseaux sociaux, ce qui se cache aussi derrière Martel & Enclume. Une vie, pas toujours simple mais exceptionnellement lumineuse, des choix qui forgent tout un monde, et de l’amour à n’en plus finir.

Et puis, avec un minimum d’organisation ( un minimum, parce que c’est pas vraiment mon fort !) et la passion qui m’anime, j’en vois le bout!



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